VICOMTE FATIGUÉ CHERCHE PORTEURS SAINS
1 personnage et une chaise à porteurs
Déambulation pour un Vicomte tout seul… Et qui aimerait bien être deux de plus !
Dans son costume, son attirail et sa posture d’un autre âge, le Vicomte est harnaché dans sa chaise à porteurs.
Il peut s’assoir, se lever, marcher et même courir à travers les rues et les places… Mais ça le fatigue !
Alors au fil de son parcours, il sollicite et interpelle les passants pour les convaincre de le porter, mais ses seuls moyens sont des poèmes courts.
Selon l’attitude des spectateurs, il adopte des répliques empruntées à l’anthologie de la poésie française, de Rutebeuf à Desbordes-Valmore, en passant par Du Bellay.
Ainsi, tour à tour il apitoie : « Je n’ai plus que les os, un squelette je semble… » (P. Ronsard)
Il reproche : « Si je demeure, Triste, à vos pieds, Et si je pleure, C'est bien, riez ! » (V. Hugo)
Il injurie : « Quel Belzébuth es-tu là-bas, Nourri d’immondice et de fange… » (G. Apollinaire)
Ou s’amuse : « Le cornac est tout jeune et la bête est énorme… » (V. Hugo encore)
Il sait aussi remercier : « Qu'un ami véritable est une douce chose… » (J. De La Fontaine)
Il chante même parfois une petite chanson : « Trotte, trotte, ma jument ; ohé ! La vie est belle… » (Kiri le clown)
Durée du spectacle : 3 déambulations de 40 mn par jour
NB. Le Vicomte n’est pas un ingrat : il gratifie ses porteurs occasionnels d’authentiques pièces d’or ou de cuivre… À croquer.